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Evénements / Events
Dans la même rubrique Inauguration de la plaque en hommage à Léo Staats et Gustave Ricaux Inauguration de la plaque en honneur de Mathilde Kchessinska Hommage à Diego Carpitella Etude de certaines difficultés de la technique classique La Révolution Stépanov ! Stage et conférence Escuela Bollera à Gênes, Italie Raul Signore di Crechi, ossia della tirannide repressa Enrico Cecchetti aujourd’hui Enrico Cecchetti Today LAUREN ANDERSON, Etoile du Houston Ballet 第3回ブルノンヴィル・サマー・セミナーin東京 オーギュスト・ヴェストリス・ソサエティー と マスタークラス Gustave Ricaux à Rome L’Espagne et l’Escuela Bolera dans l’imaginaire de Bournonville et Cecchetti Un bouquet de paradoxes : la Cinquième Position
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Les Nuits Blanches
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Contre une contribution aux activités de la Société d’un minimum de 10€, nous vous ferons parvenir par courrier sous forme d’un livre (114 pages, en français) la riche documentation des programmes des Nuits Blanches de Saint-Petersbourg au Centre de danse du Marais.
Chèque à l’ordre de la Société Auguste Vestris, à envoyer à : |
Polymathe, patriote et modernisateur irréductible, fondateur de Saint-Petersbourg, Pierre le Grand – le Cavalier de Bronze – a veillé sur cette première série de Grandes Leçons qui entre novembre 2009 et juin 2010, ont été données en honneur des enseignants issus de la tradition du Théâtre Maryinskii. Tournés vers l’avenir et les jeunes générations, ces maîtres ont été au cœur de l’art chorégraphique au Vingtième siècle.
Après la Révolution de 1917, c’est en grande partie grâce à l’apport de ces êtres d’exception que Paris (sans toutefois oublier Londres !) est devenu pendant une soixantaine d’années le centre incontesté de l’enseignement de la danse classique, du mime et de la danse de caractère.
Tel un grand moment d’expérimentation, chaque professeur a donné à des élèves avancés une Leçon en l’honneur de son maître, faisant revivre leur pensée dans un esprit festif et d’amitié.
Placé sous l’égide de l’Année France-Russie 2010, la série fut lancée le samedi 14 novembre 2009 avec la célébration de Nina Vyroubova.
Evénement organisé en collaboration avec La Geste du Loup Gris et
la Société Auguste Vestris (Association 1901 reconnue d’intérêt général)
Avec le généreux soutien de Gaynor Minden Inc. (New York) et du Groupe Starwood Hotels.
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(Portrait d’Auguste Vestris reproduit avec l’aimable autorisation de Sotheby’s, Londres) |
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(Tous les articles et le matériel iconographique apparaissent dans le livre-programme de la saison 2009-2010)
Le Centre de danse du Marais
Interview avec Micheline Carrance, fondatrice du Centre
Présentation et souvenirs
Entretien avec Anne-Marie Sandrini à propos de Nina Vyroubova
Une conversation avec Harvey Hysell à propos d’Enrico Cecchetti
L’enseignement de Nora Kiss
Interview avec Philippe Nuss
« C’était un Maître »
Entretien avec Ethéry Pagava sur Liubov Egorova
« Précipiter une nouvelle ère poétique »
Introduction à la soirée Vera Volkova
Maître de cérémonie : Anne-Marie Sandrini
Inspectrice de la Danse de la Ville de Paris entre 2000 et 2008, Anne-Marie Sandrini est actuellement Vice-présidente de l’Association française des Maîtres de Danse Classique, fondée par Serge Lifar, Carlotta Zambelli et Yvette Chauviré.
Elève de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris, où en 1952 Nina Vyroubova la prend sous son aile comme sa « petite mère », elle se perfectionne auprès de Mlle Zambelli et Maître Brieux. Entrée au Ballet de l’Opéra, elle l’abandonne néanmoins à 19 ans souhaitant explorer d’autres chemins. Ainsi, entre 1963 et 1973, elle délaisse un temps la
danse pour des études à l’Ecole du Louvre et devient experte en argenterie ancienne.
En 1974 elle fonde sa propre école de danse classique à Neuilly-sur-Seine, qu’elle dirige jusqu’en 1992. Titulaire du Diplôme d’Etat et du Certificat d’aptitude, elle a crée une association parrainée par Cyril Atanassof, Danse et communication, dont la finalité est d’enseigner la danse aux enfants sourds-muets et malentendants.
Professeur au CRR de Boulogne-Billancourt en 1998, elle est depuis 1992 formatrice pour le Diplôme d’Etat dans les différents CEFEDEM, et intervenante au sein de la formation des Directeurs de Conservatoire pour l’obtention du C.A. de Directeur.
Présentation de Jean-Guillaume Bart
J.G. Bart est étoile de l’Opéra de Paris, professeur du corps de ballet et Chevalier des Arts et des Lettres. Avant même la fin de sa carrière scénique, placée sous le signe d’une élégante sobriété, il a commencé à inventer des œuvres dans le langage classique qu’il souhaite réhabiliter auprès du jeune public. Auteur de compositions pour le Ballet et l’Ecole de l’Opéra, il a aussi créé pour l’Ecole du Ballet de Marseille en 2002, le CNSMDP en 2004 et l’Ecole de l’English National Ballet. En 2006, il est invité à remonter Le Corsaire pour le Ballet de l’Opéra de Ekaterinbourg.
Depuis plusieurs années déjà, J.G. Bart se penche sur l’histoire de la danse et notamment sur l’enseignement de ces anciens maîtres, dont il estime que la science, tant sur le plan anatomique que sur celui du geste dramatique, est loin d’être épuisée.
Cours donné par Yannick Stephant
Elève de l’Ecole de l’Opéra de Paris, Yannick Stéphant se perfectionne auprès de Nina Vyroubova, Christiane Vaussard et d’Yves Brieux. En 1983 elle est nommée première danseuse à l’Opéra de Paris. De 1985 à 1988 elle est étoile des Balles de Monte-Carlo, puis étoile invitée (Sadlers’ Wells Royal Ballet, Noureev & Friends (...). De 1991 à 1992 elle est Danseuse principale au Ballet national de Marseille Roland Petit.
Titulaire du Diplôme d’Etat et du Certificat d’aptitude, elle ouvre son studio à Verneuil-sur-Avre. Elle est formatrice pour le Diplôme d’Etat et le Certificat d’aptitude auprès de différents organismes (CND, CNSMD de Lyon ...). En 2006, elle devient formatrice au Diplôme d’Etat pour le CEFEDEM de Rouen. Actuellement coordinatrice et professeur du département Danse du Conservatoire à rayonnement départemental de Chartres, elle est responsable de la programmation Danse pour la ville de Verneuil-sur-Avre et est également en charge de la variation EAT pour les épreuves du Ministère de la culture.
Assistée de Lucie Deyne
Lucie Deyne a été formée en danse classique et contemporaine à l’Ecole de danse du Ballet Royal des Flandres. En 1977 elle rencontre Nina Vyroubova.
Appréciée pour ses qualités d’enseignante aux jeunes enfants, Lucie Deyne devient l’assistante de Nina à la Salle Pleyel et professeur au Conservatoire du 7ème arrondissement de Paris. Elle devient formatrice en Eveil et Initiation au Conservatoire Marius Petipa (Paris 9ème), ainsi que dans divers cadres de formation. Elle enseigne actuellement au Conservatoire (CRI) de Dreux.
Avec Atanas Kaïchev, pianiste
Pianiste et compositeur, Atanas Kaïchev est né à Yambol en Bulgarie en 1967. Premier prix de composition du CNSM de Sofia, il vient en France en 1997 poursuivre ses études à l’Université de Paris VIII. C’est là qu’il obtient, en 2000, une Licence de composition assistée par ordinateur. Depuis il a composé la musique de nombreux documentaires.
Atanas Kaïchev accompagne les cours de danse classique au Centre national de la danse et aux Conservatoires à rayonnement régional ainsi que des stages et master classes.
Maître de cérémonie : Nadejda Loujine
Chevalier des Arts et des Lettres, Nadejda Loujine a complété sa formation dans les écoles soviétiques et les ballets nationaux d’U.R.S.S. (Moscou, Kiev, Lvov). Ancien professeur à l’Ecole de l’Opéra national de Paris, elle a été professeur invité à l’Opéra de Barcelone et a collaboré avec Ariane Mnouchkine pour la nouvelle création du Théâtre du Soleil.
Fondée en 1994 par Nadejda Loujine, La Geste du Loup Gris est une association Loi 1901 dont la mission est de promouvoir les danses du monde au travers de la danse de caractère, celle-ci étant comprise comme l’expression de toutes les formes dansées en proposant une nouvelle écriture.
Présentation de Jean-Guillaume Bart
Voir biographie plus haut.
Cours donné par Julie Cronshaw
Née à Londres en 1966, Julie Cronshaw commence à étudier la danse avec Stella Mann. A l’Ecole du Ballet royal, la rencontre avec le Cecchettiste Richard Glasstone est déterminante. Lors de sa carrière scénique en Allemagne et aux USA, elle travaille avec John Prinz, Violette Verdy, Magali Messac, Suki Schorer et Lupe Serrano puis, de retour à Londres en 2000, entreprend un travail intense avec Roger Tully et la Cecchettiste Cara Drower.
Elle débuta sa carrière au Staatstheater am Gärtnerplatz à Munich, puis dansa avec Theatre Ballet of San Francisco, Western Ballet, Oakland Ballet … Parmi ses rôles de soliste : Aurore dans La Belle au Bois Dormant (à l’Opéra de Kazan pour le Festival Nouréev), la Fée Dragée dans Casse Noisette, le pas de deux du Corsaire, le pas de deux de l’Oiseau Bleu, Moyna et Zulma dans Giselle, ‘My One and Only’, dans Who Cares de Georges Balanchine ...
Aux USA elle a été, entre autre, maître de ballet et professeur principal pour Boulder Ballet (Colorado), professeur pour Dance Unlimited, Olympic Ballet Theatre et Peninsula Dance Theatre (Washington State), chorégraphe pour Regional Dance America Festival, professeur et maître de ballet pour l’école de Western Ballet Theatre à Palo Alto et professeur pour enfants à l’école du Chicago City Ballet de Maria Tallchief.
En septembre 1995, Mlle. Cronshaw créa la Highgate Ballet School au nord de Londres afin d’offrir un apprentissage dans la technique Cecchetti à ses élèves qui y sont aujourd’hui environ 350.
Mlle. Cronshaw est titulaire du Teachers Training Course Diploma de l’Ecole du Ballet royal, Licentiate de l’Imperial Society of Teachers of Dancing et titulaire de l’Enrico Cecchetti Diploma. Elle est également membre fondateur de la Société Auguste Vestris.
Avec Atanas Kaïchev, pianiste
Voir biographie plus haut.
Maître de cérémonie : Nadejda Loujine
Voir biographie plus haut.
Présentation de Jean-Guillaume Bart
Voir biographie plus haut.
Cours donné par Joëlle Mazet
Joëlle Mazet est née à Paris. Elle a étudié avec Atty Chadinoff, Olga Preobrajenskaya, Nina Vyroubova puis à Londres avec deux disciples d’Anna Pavlova : Kathleen Crofton (qui avait beaucoup travaillé avec Olga Preobrajenskaya) et Anna Northcote, puis avec Maria Faye professeurs auprès desquels elle retrouvait l’émotion de la danse, mariée au naturel et à la justesse du mouvement.
D’abord engagée par Léonide Massine dans le Balletto Europeo di Nervi. elle devient dans les années 60 l’interprète de chorégraphes tels Lorca Massine, Serge Lifar, Joseph Lazzini, Milko Sparembleck, Juan Corelli, Milorad Miskovitch, tout en enseignant dans des stages. Dans les années 70, elle vit aux Etats-Unis où elle rejoint la compagnie de Wladimir Oukhtomsky et parcourt avec elle l’Amérique du Nord. Professeur au Dance Theatre of Harlem (l’école et la compagnie) à New York, elle enseigne également dans des stages et des écoles aux Etats-Unis.
Après son retour en Europe en 1976, elle est professeur invité dans plusieurs pays puis ouvre son propre cours où viennent travailler les jeunes chorégraphes contemporains et leurs interprètes. Entre 1993 et 2006 elle fait partie de l’équipe du CNSMDP. Depuis lors, elle est professeur invité dans des écoles nationales en Europe et en Chine et dans des écoles privées au Japon.
Avec Masako Shimura, pianiste
Après avoir obtenu une licence en art de l’Université de musique de Musashino à Tokyo et le diplôme de piano de l’Université nationale des Beaux-Arts et de Musique de Tokyo, elle s’installe à Paris en 1989 où elle se perfectionne auprès de Gaby Casadesus et de Jean-François Heisser. D’autre part, elle fait ses études à l’Université de Paris VIII d’où elle sort avec une maîtrise de musicologie en 1999. Elle se produit dans des concerts de musique de chambre et de chant, est invitée à des festivals de musique et participe à la création d’un spectacle de danse contemporaine à l’UNESCO à Paris. A partir de 2000 elle suit les stages « Interprétation du mouvement » organisés par Laurent Choukroun de l’Opéra. Elle est pianiste-accompagnateur à l’Ecole de Ballet de l’Opéra National de Paris et au Conservatoire National Supérieur et de Danse de Paris.
Maître de cérémonie et présentation : Marie-Josée Redont
Disciple d’Yves Brieux, Marie-Josée Redont a fait toute sa carrière à l’Opéra de Paris et enseigne depuis 1987 à l’Ecole. Préoccupée par l’appauvrissement de la grande danse théâtrale au regard de la richesse de l’enseignement qu’elle eut la chance de recevoir de maîtres tels que Serge Lifar, Yvette Chauviré ou Christiane Vaussard, elle a voulu donner l’opportunité à ses élèves de puiser dans cette culture chorégraphique de référence afin d’élargir leur connaissance d’un langage très complet, tous styles confondus, de l’art merveilleux qu’est la danse classique.
Cours donné par Frank Andersen
Né en 1953, formé à l’école de danse du Théâtre royal du Danemark, en 1971 il rejoint la compagnie et travaille avec Vera Volkova et Stanley Williams pour devenir, en 1977, danseur étoile. Lors d’un séjour à Paris en 1969, Nora Kiss a sur lui une influence déterminante et il reviendra se perfectionner auprès d’elle en 1970, 1971 et 1972, puis à différentes reprises entre 1973 et 1987.
Frank Andersen devient directeur artistique du Ballet du Théâtre royal de 1985 à 1994 puis de nouveau de 2002 à 2008. Entre 1995 et 1999, il dirige le ballet de l’Opéra royal de Suède.
Convaincu de l’actualité d’August Bournonville, en 1976 il saisit son bâton de pèlerin et fonde le Bournonville Group, qui sillonne entre 1976 et 1986 les USA, le Canada, toute la Scandinavie, l’Amérique centrale, la France, l’Italie, Israël, l’Allemagne, Hong Kong, les Philippines, la Thaïlande, les Pays-Bas et la Malaisie !
Les initiatives de Frank Andersen en faveur de l’art chorégraphique sont multiples. A Copenhague en 1992 et 2005, il organise un Festival afin de présenter toutes les œuvres encore existantes d’August Bournonville, puis lors du bicentenaire en 2005 met en place l’enregistrement des Leçons des Jours de la Semaine du chorégraphe national sur DVD, accompagné de deux volumes présentant les pas et les partitions afin que le monde entier puisse en bénéficier. Assisté de ses collaborateurs, il remonte les œuvres de Bournonville partout au monde, depuis le Japon et la Chine (un temps conseiller artistique du Ballet national de Chine et de l’Inoue Ballet Foundation de Tokyo) jusqu’à Cuba. Entre autres, il préside le Jury du Prix de Lausanne en 1990 et 2010, et siège au Comité du New York Choreographic Institute depuis 2002.
Son épouse Eva et son fils Sebastian Kloborg sont eux-aussi artistes du Ballet du Théâtre royal du Danemark.
Frank Andersen est Commandeur de l’Ordre du Dannebrog.
Avec Atanas Kaïchev, pianiste
Voir biographie plus haut.
Avec la participation d’Yves Casati et d’Alain Marty, de l’Opéra.
Maître de cérémonie : Anne-Marie Sandrini
Voir biographie plus haut.
Présentation de Gil Isoart
Formé au Conservatoire de Nice, Gil Isoart intègre l’École, puis le ballet de l’Opéra national de Paris en 1986 où il est nommé sujet. Après sa retraite de la scène en novembre 2009, il est nommé professeur du corps de ballet.
Cours donné par Beryl Morina
La carrière artistique de Beryl Morina est marquée par la révolution et la guerre. La révolution, puisque le maître qu’elle célébrera aujourd’hui se retrouva en France en raison des événements de 1917 en Russie, et la Guerre, puisque les belles opportunités qui se sont présentées à la jeune Beryl une fois sa formation auprès de Kschessinskaya terminée furent tronquées par le cataclysme de la Deuxième Guerre Mondiale.
A l’âge d’onze ans, Beryl rejoint la Vic-Wells School of Ballet (plus tard Royal Ballet School), puis rencontre à Paris Serge Lifar qui la présente à Mathilde Kschessinskaya. Dès l’âge de 14 ans, Beryl est invitée à rejoindre les Ballets russes de Monte Carlo et travaille avec Leonide Massine, qui lui donne le rôle de Vénus dans son nouveau ballet Venusberg. Lorsque le Ballet part pour les USA, Beryl, trop jeune pour voyager seule, revient en Angleterre. La Guerre éclate. L’Angleterre connaissait alors une véritable passion pour le ballet et les compagnies fourmillaient, certaines excellentes. En 1939, elle est soliste du Lydia Kyasht Russian Ballet au Vaudeville Theatre à Londres, où elle danse notamment le pas de deux de l’Oiseau Bleu avec David Latoff. En 1941 elle rejoint The Ballet Group de Pauline Grant (1915–1986), dont les spectacles sont donnés à des instants de la journée où l’on espère éviter les raids les plus destructeurs de l’aviation allemande. Mais bientôt The Little Theatre près du Strand, où se produit la troupe, disparaît lors d’un bombardement.
Beryl devient alors soliste dans des comédies musicales au Royal Adelphi et au Palace et tient le rôle principal dans The Triumph of Spring de Frank Staff, qui l’avait créé pour la comédie musicale Perchance to Dream d’Ivor Novello à l’Hippodrome. Frank Staff (1918-1971), créateur de rôles pour Andrée Howard, Frederick Ashton et Ninette de Valois, allait fonder le South African Ballet en 1955. Après la Guerre, Beryl retourne à Paris travailler auprès de Kschessinskaya, puis, en 1948, rejoint le St. James Ballet dirigé par Alan Carter (1920-2009). Bouillonnant de créativité, Carter a été maître de ballet et danseur dans les films de Powell & Pressburger, directeur au Staatsoper à Munich (1954-59), à Wuppertal, à Bordeaux, à Istanbul (…) Au St. James Ballet, Beryl danse le rôle principal dans The Beggar’s Rhapsody d’Angelo Andes, disciple de Jooss. Elle part pour Israël en 1950, invitée du Israeli Ballet Theatre Company, donne des récitals et enseigne auprès de l’Israeli Opera Ballet. De retour en Angleterre, Beryl enseigne à Bedales et l’Inner London Education Authority. Elle est examinateur du National Association of Teachers of Dancing. En l’an 2000, Beryl publie Mime in Ballet, ouvrage pédagogique illustrée de référence. Unique en son genre, l’ouvrage est dédié à la mémoire de Mathilde Kschessinskaya.
Assistée de Bétina Marcolin, Soliste du Ballet de l’Opéra royal de Suède
Née en France, Bétina commence la danse classique à 8 ans auprès de Noëlle Cassagne en Normandie, puis auprès de Catherine Perreau et d’Annick Trevien qui lui fait découvrir la Royal Academy of Dancing (RAD). A Brest, Bétina suit les stages de Solange Golovine et à Paris, ceux de Gilbert Mayer. A 18 ans, elle devient l’élève d’Yvonne Cartier, qui la prépare au concours Adeline Genée où elle est finaliste, ainsi qu’au Solo Seal Award de la RAD où le jury, présidé par Margot Fonteyn, lui octroie le Solo Seal. Yvonne Cartier la prépare également au Concours Carpeaux, où elle reçoit un Premier Prix. A Londres, Bétina rencontre Beryl Morina avec laquelle elle entretient un dialogue artistique soutenu.
À Copenhague lors du Bartholin Seminar elle découvre l’école Bournonville auprès de la regrettée Toni Lander Marks, qui la prend sous son aile et la présente à Edith Pfeiffer Frandsen, ancienne soliste du Théâtre royal, un temps élève d’Egorova et à Riga, d’Alexandra Fedorova - la belle-soeur de Michel Fokine ! Bétina participe alors au cours de répertoire Bournonville aux côtés des élèves de l’Ecole de danse du Théâtre royal et finira son année sur la scène du Bolchoï lors du Concours International.
Suite à la mort inopinée de Toni Lander, elle rejoint en 1985 le Ballet Royal de Stockholm où elle est nommée soliste en 1992.
Depuis 2007, Bétina est attachée au Théâtre Confidencen (datant de 1753) en tant que maître de ballet. Passionnée par la danse Renaissance et baroque, elle suit des stages avec Bruna Gondoni, Cecilia Grácio Moura, avec la Compagnie l’Eventail, Marie-Geneviève Massé et Irène Ginger. En mai 2007, elle organise un colloque international de danse baroque pour le tricentenaire de Marie Sallé en collaboration avec Confidencen, la Fondation Carina Ari et l’Ambassade de France en Suède. Elle est chorégraphe assistant auprès d’Ulf Gadd pour une production Monteverdi en 2007 et 2008 à Confidencen, conseiller artistique pour l’Orfeo de Monteverdi à Drottningholm en 2007, répétiteur invité à l’Opéra de Stockholm en 2009 pour la reprise d’un ballet pantomime de 1793 de Gallodier.
Elle souhaite remercier la Fondation Carina Ari dont la générosité lui a permis de participer aux Nuits Blanches de Saint-Petersbourg au Centre de danse du Marais.
Avec Atanas Kaïchev, pianiste
Voir biographie plus haut.
Maître de cérémonie : Jean-Guillaume Bart
Voir biographie plus haut.
Présentation de Pierre Lacotte
En 1942, à l’âge de 10 ans, Pierre Lacotte entre à l’Ecole de danse de l’Opéra où ses professeurs sont notamment Gustave Ricaux et Carlotta Zambelli. Par ailleurs il travaille avec Liubov Egorova jusqu’à la fin de la vie de cette dernière. En 1946, il est engagé à l’Opéra où il est nommé premier danseur en 1953. Parmi ses partenaires : Yvette Chauviré, Lycette Darsonval et Christiane Vaussard. En 1954, il démissionne de l’Opéra pour créer, en 1955, Les Ballets de la Tour Eiffel. De 1959 à 1963, Pierre Lacotte est étoile invité international puis, de 1963 jusqu’à sa dissolution en 1968, directeur du Ballet des Jeunesses musicales de France. En 1968 il épouse Ghislaine Thesmar, sa muse et proche collaboratrice.
Nommé professeur d’adage à l’Opéra de Paris en 1971, il y remonte de nombreux ballets du XIXème siècle dont La Sylphide en 1972, Coppelia en 1973, La Vivandière (pas de six) en 1976, année de ses adieux à la scène de l’Opéra, où il remonte le pas de deux du Papillon de Marie Taglioni.
De 1985 à 1988, Pierre Lacotte et Ghislaine Thesmar dirigent les Ballets de Monte Carlo ; en 1988, il est nommé directeur du Ballet de l’Opéra de Vérone, puis de 1991 à 1998, Directeur du Ballet national de Nancy et de Lorraine. Depuis, Pierre Lacotte s’est spécialisé dans la reconstruction des ballets anciens, et a ainsi remonté La Fille du Danube pour le Teatro Colon, Marco Spada pour les Opéras de Rome (1981) et de Paris (1985), La Gitana pour le Ballet National de Varsovie (1993), Le Lac des fées pour le Staatsoper de Berlin (1995), Paquita pour l’Opéra de Paris en 2001, les Danses Polovtsiennes pour le Ballet de Monte-Carlo (1986), le Spectre de la Rose pour l’Opéra de Paris (1997), l’Oiseau de Feu pour l’Ecole de Danse de l’Opéra (en 1991 et 2000), La Fille du Pharaon en 2000 pour le Théâtre Bolchoï, Ondine en 2006 pour le Théâtre Maryinskii …
Pierre Lacotte est Commandeur des Arts et des Lettres.
Cours donné par Ethéry Pagava
Formée par Liubov Egorova depuis son plus jeune âge, Ethéry Pagava est un enfant prodige. Soliste à douze ans dans les Ballets de Roland Petit, elle devient à quinze ans étoile des Ballets du Marquis de Cuevas où elle crée des œuvres de Balanchine, Lifar, Massine, l’Atlantide de Pierre Benoît (...).
Etoile invitée à la Scala de Milan, au Ballet national de Hollande, aux Ballets de Maurice Béjart, elle se produit aussi en ex-URSS et notamment en Géorgie où elle est la partenaire du monument culturel national qu’est Vakhtang Tchaboukiani. Dans les années 70, elle fonde les Ballets Ethéry Pagava, qui présentent des créations à l’Espace Cardin, au Palais de Chaillot, au Carré Sylvia Monfort, au Centre Pompidou, au Musée d’Art Moderne. Et surtout, Ethéry Pagava est l’un des pionniers de l’action de sensibilisation à la danse ; ainsi, les spectacles qu’elle anime ont déjà touché plus de 200 000 enfants de tous les milieux sociaux. Quant à son rayonnement pédagogique, il s’étend bien au-delà de nos frontières, Ethery Pagava étant souvent invitée à participer à de nombreux stages et festivals.
Avec la participation de Maina Gielgud
Ce n’est pas un hasard si Maina Gielgud est proche parente de Sir John Gielgud et d’Ellen Terry, parmi les plus illustres interprètes de Shakespeare que l’Angleterre ait connu. Fidèle à la tradition d’une danse « parlée » que lui ont légué les maîtres russes de l’exil – Karsavina, Julie Sedova, Preobrajenskaya et Egorova - où la musique et le geste proprement théâtral doivent primer sur la physicalité, Mlle Gielgud a choisi de se perfectionner auprès du disciple de Preobrajenskaya que fut Rosella Hightower. Par la suite elle devient muse de Maurice Béjart et participe à ses créations. Mlle Gielgud a été étoile du London Festival Ballet (aujourd’hui English National Ballet) et du Sadlers Wells Royal Ballet, étoile invitée internationale et partenaire de Rudolf Nouréev.
Entre 1983 et 1997, Mlle. Gielgud a dirigé The Australian Ballet, puis le Ballet du Théâtre Royal du Danemark. Free-lance depuis 1999, elle se consacre à la mise en scène des ballets classiques (notamment Giselle pour Boston Ballet et pour le Ballet du Rhin), et est très demandée comme professeur dans de nombreux pays. Actuellement, elle est Principal Guest Teacher auprès de l’English National Ballet.
Et la participation de Wilfride Piollet
Après avoir fait ses premiers pas chez Irène Popart, elle entre à à l’âge de 11 ans à l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris où elle est nommée danseuse étoile en 1969. Sur les conseils de Serge Lifar, elle prend des cours avec Egorova de 1956 à 1967. Interprète des grands rôles du répertoire classique et néo-classique, elle crée de nombreuses chorégraphies contemporaines (Cunningham, De Groat), aborde le répertoire baroque et Renaissance et depuis peu celui d’Isadora Duncan.
Depuis 1980 elle repense l’entraînement du danseur dans une pratique nourrie de notions kinésiologiques. De 1989 à 2008, elle transmet cette technique au CNSMDP de Paris et lors de stages en France et à l’étranger. Ses recherches ont donné lieu à la publication de plusieurs ouvrages dont Parallèle, avec son époux Jean Guizerix, Rendez-vous sur les Barres Flexibles, Les Gestes de Lilou, série pour enfants et parents diffusé sur le site www.lesbarresflexibles.net. Wilfride Piollet est nommée en 1989 Commandeur de l’Ordre National du Mérite.
Et la participation de Yvette Bouland-Vinay
Avec Atanas Kaïchev, paniste
Voir biographie plus haut.
Maître de cérémonie : Anne-Marie Sandrini
Voir biographie plus haut.
Présentation de Bétina Marcolin
Voir biographie plus haut.
Cours donné par Flemming Ryberg
Flemming Ryberg est le doyen du Théâtre royal du Danemark. En tant qu’élève de son Ecole de danse - fondée en 1771 - il fit ses premiers pas sur la scène de Kongens Nytorv il y a plus de soixante ans, et rejoignit la troupe en 1957, où il a pu bénéficier des conseils de Vera Volkova, de Hans Brenaa, d’Erik Bruhn … En 1966, à l’âge de 26 ans, il est nommé étoile et danse tous les grands rôles du répertoire. Aujourd’hui spécialiste des rôles de composition (au Danemark, les grands danseurs ne quittent pas la scène à 40 ans, mais entreprennent une nouvelle carrière dans ces rôles) il incarne encore Coppelius, Drosselmeyer, Madge, Peppo dans Napoli, Mirevelt dans La Kermesse à Bruges, Monsieur Dufour dans Le Conservatoire et tant d’autres.
En tant qu’instructeur, Flemming Ryberg a mis en scène de nombreux ballets de Bournonville et a crée des ballets d’opéra pour Maskarade, La Traviata, le Barbier de Séville, Didon & Enée, Manon Lescaut… ainsi que de nombreux ballets d’enfant. Il est également professeur de la technique Bournonville pour l’Ecole et pour la compagnie, et professeur de mime, dont c’est un maître indiscuté. A l’étranger, il enseigne régulièrement la technique Bournonville et le mime. Pendant un temps il fut aussi directeur du célèbre Théâtre de pantomime des Jardins de Tivoli. Flemming Ryberg est Chevalier de l’Ordre du Dannebrog, 1. grad.
Avec la participation du Professeur James Riordan
James Riordan, historien et écrivain, a perfectionné son apprentissage du russe alors qu’il servait dans le Royal Air Force entre 1955 et 1957. Par la suite il a pu vivre et travailler cinq ans en URSS où il a été traducteur ; par deux fois il joua pour le Moscow Spartak Football Club. Entre 1971 et 1989, il a enseigné à l’Université de Bradford, où il est nommé Professeur d’études russes. En 1989, il est nommé Directeur du Département d’études internationales et linguistiques à l’Université de Surrey, où il devient professeur émérite en 2002. Il a été Professeur invité de l’Université de Stirling en Ecosse jusqu’en 2006, et est actuellement professeur invité de l’Université de Worcester. En 1992 l’Université des Langues et Lettres de Grenoble le nomme Docteur Honoris Causa. Entre 1900 et 1995 il a été président de l’International Society for the History of Sport and Physical Education et est actuellement président du European Sports History Association. Le professeur Riordan est également auteur de nombreux livres pour enfants.
Et la participation d’Alexander Meinertz
Alexander Meinertz est actif dans les arts de scène (danse classique et contemporaine, musique et théâtre) depuis 1990 en tant qu’écrivain, responsable de la communication, producteur et directeur artistique. Entre 1990 et 2000, il a travaillé comme critique de théâtre et de danse pour Det Fri Aktuelt et Politiken (Danemark) et a contribué à Dance Magazine et au Dancing Times.
Traducteur de pièces de théâtre et librettiste, M. Meinertz est auteur des biographies de Vera Volkova et d’Erik Bruhn.
Avec Atanas Kaïchev, pianiste
Voir biographie plus haut.
Et avec les élèves qui ont suivi avec conscience professionnelle et engagement artistique l’une ou plusieurs de ces Grandes Leçons :
François Aulibé, Morgane Bourgois, Venla Coadic, Louise Corpechot, Astrid Dangeard, Alexandre Delamare, Marge Hendrick, Bethany Hooper, Rerika Kono, Per Kreutzberger, Charlotte Lejeune, Horng-yi Lien, Elisa Lons, Giacomo Luci, Louis Marteau, Akemi Nishimura, Stefania Onesti, Alice Petit, Emilien Rivoire, Nikita Ruhl, Frei Ruhl, Lucrezia Serafini, Samuel Tate-Potts et Karl Wigle.
A Micheline Charapanovsky-Carrance et à Antoine Carrance, propriétaires du Centre de danse du Marais, sans la générosité desquels le projet des Nuits Blanches n’aurait pas vu le jour ;
A l’ancien Inspecteur de la danse des Conservatoires de la Ville de Paris, Anne-Marie Sandrini, qui est la cheville ouvrière de ces Grandes Leçons et à Nadejda L. Loujine de la Geste du Loup Gris ;
A Marie-Josée Redont pour la préparation des élèves ;
A Margherita Parrilla, directrice de l’Accademia Nazionale di Danza de Rome pour la participation des élèves et professeurs de l’Accademia ;
A Kate Simmons, directrice de Kate Simmons Dance Ltd., Warrington, pour la participation de ses élèves ;
A Kerstin Lidström, directrice de l’Ecole de danse de l’Opéra royal de Suède pour la participation de ses élèves ; à la Fondation Carina Ari pour son généreux soutien ; à Bétina Marcolin, soliste du Ballet de l’Opéra royal de Suède pour la coordination ;
A Olivier Bornand, à Christa Charmolu, à Guy Vareilhes et à tous les professeurs du CNSMDP pour leur assistance ; à Pascal Cyprien du CRR de Lille pour la préparation de plusieurs des élèves ;
A Jean-Guillaume Bart de l’Opéra pour son assistance ; à Emmanuel Thibault de l’Opéra pour ses conseils à la rédaction et la relecture ; à Aurélie Piniau pour la révision finale des documents ;
A Pier Paolo Gobbo et Francesca Falcone pour la coordination depuis l’Italie ;
Aux hôtesses volontaires Nathalie Barbier, Alice Berstel-Plassard, Sophie Dupuy et Géraldine Looren ;
A Diane Carney de la Nouvelle Orléans, associée de feu Harvey Hysell, pour le don de nombreux documents ainsi que le film sur Vincenzo Celli tourné par Léonide Massine vers 1941 ;
A Paolo Domenella de la Photothèque municipale de Civitanova et à Livia Brillarelli, Conservateur de l’exposition de Cecchetti de Civitanova Marche ;
A Yvonne Cartier, ex-danseuse du Royal Ballet, conseiller de l’ouvrage Mime in Ballet, instigatrice de la soirée Kschessinskaya ;
A Jean-Louis Arcamone pour le graphisme et à Simon Californo pour la mise en page ;
A Jean-Claude Fernandes pour les images et à Pascale Jacot de l’école de danse La Roulotte à Vapeur pour son soutien ;
A Francesco Maria Messina pour le don de dessins originaux ;
A l’Ing. Luigi Soligo de Gerso Restauro Opere d’Arte à Ravenne pour la photographie du Grand Escalier du Palais Carignan à Turin (photo pour l’Affiche de la saison 2010-2011) ;
A Fortunato Tramuta de la Librairie italienne Tour de Babel pour son aimable assistance ;
A tous ceux dont l’hospitalité a permis d’héberger des élèves ;
Aux nombreux donateurs anonymes, à Cyril Lafaurie, à Bénédicte Soulet (Association Dance et Création), à l’Association française de Maîtres de danse classique, à la société Gaynor Minden (New York), au Groupe Starwood Hotels qui tous par leur générosité ont rendu possibles ces Nuits Blanches.
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